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Créer et démarrer son entreprise en 2024

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Créer et démarrer son entreprise en 2024

Envie de forger votre propre chemin en créant votre entreprise en 2024 ? Vous n’êtes certainement pas le seul à nourrir ce rêve !

En 2023, la France a vu émerger plus de 800 000 nouvelles entreprises, marquant une progression de 4 % comparée à 2022, d’après l’Insee. L’écosystème entrepreneurial s’enrichit de divers profils : que vous soyez jeune ou senior, salarié ou demandeur d’emploi, femme ou homme, diplômé ou autodidacte, votre place est ici.

Cependant, concrétiser son projet d’entreprise est un véritable parcours du combattant. De l’idéation à la réalisation, nombreux sont les défis à relever : validation de l’idée, étude de marché, sélection d’un statut juridique, recherche de financement, démarches administratives, marketing, gestion… Un environnement dynamique, exigeant une adaptation continuelle.

Ce guide a été conçu par Architaide pour éclairer votre chemin vers la création d’entreprise en 2024. Explorez les étapes clés pour un lancement réussi, agrémentées de conseils avisés, de ressources précieuses, et d’expériences inspirantes d’entrepreneurs qui ont osé franchir le pas.

Êtes-vous prêt à embrasser l’aventure entrepreneuriale ? Suivez le guide et lancez-vous !

Évaluer l’idée et le marché

Avant de plonger dans l’aventure entrepreneuriale, il est crucial de s’assurer que votre idée de business répond à un besoin réel sur le marché. Pour y parvenir, une étude de marché approfondie est indispensable. Elle vous éclairera sur les attentes de vos clients potentiels, vous offrira une vue d’ensemble de la concurrence, et confirmera la faisabilité de votre projet.

Comprendre les besoins du marché

Le marché cible englobe les individus ou les entités susceptibles d’être intéressés par votre produit ou service. Identifier précisément votre clientèle cible est la première étape pour saisir les besoins du marché. Ce ciblage peut se faire selon des critères démographiques, géographiques, psychographiques ou encore comportementaux.

Il s’ensuit l’étape de l’analyse des besoins, motivations, obstacles, habitudes et préférences de votre public cible. Pour ce faire, des méthodes qualitatives (entretiens, groupes de discussion, observations) ou quantitatives (questionnaires, sondages) seront vos meilleurs outils.

L’enjeu est de déterminer si votre offre apporte une valeur ajoutée significative à vos clients et si ces derniers sont disposés à acheter votre produit ou service.

Évaluer la concurrence en 2024

La concurrence inclut toutes les entreprises offrant des produits ou services similaires ou substituables aux vôtres. L’évaluation concurrentielle implique d’identifier les acteurs clés du marché, d’examiner leurs atouts et leurs faiblesses, leurs parts de marché, et leurs stratégies commerciales. Pour collecter ces informations, privilégiez les sources primaires (enquêtes de terrain, interractions directes) et secondaires (consultation de sites web, réseaux sociaux, rapports annuels).

Cette démarche vise à évaluer la rivalité sur le marché, identifier les opportunités et les menaces, et définir votre positionnement et votre avantage concurrentiel distinctif.

Valider son idée d’entreprise

Après avoir analysé les besoins du marché et la concurrence, il est temps de valider votre idée d’entreprise. Assurez-vous que votre offre est techniquement réalisable, juridiquement conforme, financièrement rentable, et commercialement viable. Des outils comme le business model canvas, le lean canvas ou le test MVP (produit minimum viable) sont recommandés pour structurer et tester votre concept.

L’objectif final est de minimiser les risques d’échec, de renforcer votre crédibilité auprès des partenaires financiers, et de poser les bases solides pour le succès de votre projet entrepreneurial.

Planification et préparation

Entamer la phase de planification et de préparation est crucial après avoir évalué votre idée de business et analysé le marché. Cette étape consiste à définir les éléments fondamentaux qui vont structurer votre activité et la sécuriser.

Il est essentiel de rédiger un business plan solide, de planifier minutieusement vos finances et de sélectionner une structure juridique qui soit en adéquation avec votre projet.

Rédiger un business plan robuste

Le business plan est un document incontournable qui décrit en détail votre projet d’entreprise. Il se divise en une partie descriptive, exposant votre concept, offre, marché, stratégie, équipe et partenaires, et une partie financière, qui détaille vos prévisions en termes de revenus, dépenses, trésorerie, rentabilité et financement. Son but ? Clarifier votre vision, assurer la cohérence et la faisabilité de votre projet, et convaincre de futurs investisseurs de vous accompagner.

Pour élaborer un business plan rigoureux, n’hésitez pas à recourir à des modèles gratuits ou à des logiciels spécialisés disponibles en ligne.

Planifier les aspects financiers

La planification financière joue un rôle déterminant dans la réussite à long terme de votre entreprise. Elle vous permet d’estimer les besoins financiers, d’identifier des sources de financement et de gérer efficacement votre budget. Prenez en compte les coûts initiaux, les investissements de démarrage et les frais opérationnels. Recherchez également des financements adaptés, comme des prêts, subventions ou fonds propres, et mettez en place des outils de suivi financier rigoureux.

Choisir une structure juridique adaptée

Le choix de la structure juridique est crucial et influence le statut du dirigeant, la fiscalité, la protection sociale, et bien plus. Entre l’entreprise individuelle, la micro-entreprise, la SARL, la SAS, entre autres, chaque option a ses spécificités. Pour bien choisir, interrogez-vous sur le risque de votre activité, le capital à investir, les régimes fiscaux et sociaux avantageux, le degré d’autonomie désiré, ainsi que sur vos obligations comptables et administratives.

Les démarches administratives essentielles

Après avoir méticuleusement planifié et préparé votre projet entrepreneurial, il est crucial de réaliser les démarches administratives indispensables pour concrétiser votre vision. Ces étapes comprennent principalement l’immatriculation de votre entreprise auprès du registre du commerce et des sociétés (RCS) ou du répertoire des métiers (RM), ainsi que le respect des obligations légales et fiscales requises.

Immatriculer son entreprise

L’immatriculation confère à votre entreprise sa personnalité morale et la légitimité nécessaire pour opérer légalement. Pour cela, un dossier complet doit être soumis au centre de formalités des entreprises (CFE) approprié. Ce dernier s’occupera de relayer votre demande aux entités pertinentes (greffe du tribunal de commerce, Urssaf, impôts, etc.). Votre dossier devra inclure : le formulaire M0 dûment rempli et signé, les statuts juridiques de la société, une attestation de dépôt du capital social, une attestation de parution dans un journal d’annonces légales, la déclaration des bénéficiaires effectifs, une copie de la pièce d’identité du dirigeant, ainsi qu’un justificatif du siège social, entre autres.

Le coût d’immatriculation dépend de la structure juridique adoptée par votre entreprise et du CFE sélectionné. Une fois votre dossier accepté, vous obtiendrez un extrait Kbis ou un extrait D1, véritable carte d’identité de votre entreprise, indiquant ses informations clés telles que la dénomination, la forme juridique, le capital, l’adresse, l’activité, le numéro Siren, et plus encore.

Les obligations légales et fiscales

FAQ

Qui sont les créateurs d’entreprise ?

Les créateurs d’entreprise sont des individus décidant de démarrer leur propre activité économique, que ce soit par la création d’une nouvelle entité juridique ou la reprise d’une entreprise existante. Ces entrepreneurs présentent une diversité de profils, caractérisée par leur âge, sexe, niveau d’éducation, situation professionnelle, motivations, secteur d’activité et choix de régime juridique. Majoritairement masculins (65%), le nombre de femmes entrepreneurs connaît toutefois une croissance constante. Les créateurs d’entreprise sont souvent jeunes (un sur quatre est âgé de moins de 30 ans) et bien éduqués (plus de la moitié possède un diplôme équivalent au baccalauréat ou supérieur).

La majorité des entrepreneurs provient du secteur privé (37%), suivis par ceux venant du chômage (20%) et du travail indépendant (18%). Ils sont motivés par le désir d’autonomie, le challenge, l’amélioration de leurs revenus, la création d’emploi personnel, la saisie d’opportunités ou l’innovation. Les secteurs les plus fréquents parmi les choix d’activité incluent le commerce, les services aux entreprises, la construction et l’information-communication.

Le statut de l’auto-entrepreneur est privilégié par plus de la moitié des créateurs pour sa simplicité administrative et ses avantages fiscaux.

Comment appelle-t-on le créateur d’une entreprise ?

Le terme généralement utilisé pour désigner le créateur d’une entreprise est entrepreneur. Cette personne concrétise une idée, un projet ou une opportunité commerciale, en prenant en charge les risques et responsabilités associés.

Quelles sont les aides pour les créateurs d’entreprise ?

De nombreuses aides sont disponibles pour soutenir les créateurs d’entreprise, en fonction de leur profil, projet et secteur d’activité. Les aides principales incluent :

  • L’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise), offrant une exonération de cotisations sociales pendant un an.
  • L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise), permettant aux demandeurs d’emploi de convertir 45% de leurs droits à l’ARE en capital.
  • Le prêt Nacre (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise), un prêt à taux zéro jusqu’à 10 000 euros, sous conditions.
  • Le prêt d’honneur, sans intérêts ni garanties, offert par des réseaux d’accompagnement.
  • Le prêt à la création d’entreprise (PCE), complémentaire au prêt bancaire, octroyé par Bpifrance.
  • Le crédit d’impôt recherche (CIR), réduction d’impôt pour les sociétés investissant en recherche et développement.
  • Le statut de jeune entreprise innovante (JEI), offrant des exonérations fiscales et sociales.
  • Le microcrédit professionnel, pour ceux ayant des difficultés d’accès au crédit traditionnel.
  • Le financement participatif (crowdfunding), pour collecter des fonds via des plateformes en ligne.

Comment devenir créateur d’entreprise ?

Pour se lancer dans l’entrepreneuriat, il est conseillé de suivre ces étapes :

  1. Préparer son projet en amont, via une étude de marché, un business plan et un prévisionnel financier.
  2. Choisir le statut juridique adéquat, en fonction de la nature de l’activité, le nombre d’associés, et les besoins en protection.
  3. Effectuer les formalités de création de l’entreprise: rédaction des statuts, dépôt du capital social, publication d’une annonce légale, immatriculation de l’entreprise, et souscription des assurances nécessaire.