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Créer son entreprise individuelle: les étapes incontournables

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Créer son entreprise individuelle: les étapes incontournables

Vous êtes animé par l’envie d’embrasser l’aventure entrepreneuriale, mais le choix du statut juridique vous laisse perplexe ? L’entreprise individuelle vous interpelle, mais vous flottez dans un nuage d’incertitudes quant à ses spécificités, ses avantages et ses potentiels écueils ? Vous êtes précisément au bon endroit !

Nous nous apprêtons à vous guider à travers le concept de l’entreprise individuelle, ses étapes de création et de gestion, sans oublier d’éclairer les zones d’ombre qu’il est crucial de surveiller.

L’entreprise individuelle se distingue comme une des options les plus accessibles et largement adoptées pour exercer sa profession sous son propre nom. Elle séduit par sa simplicité de mise en place, sa liberté de gestion, sa flexibilité fiscale et sociale, et ouvre les portes au régime attractif de la micro-entreprise. Cependant, elle n’est pas exempte de défis, à l’image de la responsabilité illimitée de l’entrepreneur, qui met en jeu son patrimoine personnel face aux turbulences.

Il est donc essentiel de se documenter scrupuleusement avant de plonger dans le grand bain, et de maîtriser les marches à suivre pour donner vie à son entreprise individuelle.

Définition et avantages de l’entreprise individuelle

Qu’est-ce qu’une entreprise individuelle ?

Une entreprise individuelle est une forme d’entreprise qui n’a pas de personnalité juridique distincte de celle de son exploitant. L’entrepreneur individuel exerce son activité en nom propre, sans créer de société. Il est le seul maître à bord de son entreprise, et il en assume seul les risques et les bénéfices.

Les avantages clés

L’entreprise individuelle présente plusieurs avantages pour les entrepreneurs qui veulent se lancer rapidement et simplement dans l’aventure entrepreneuriale. Parmi ces avantages, on peut citer :

  • La création simplifiée : l’entrepreneur individuel n’a pas besoin de rédiger des statuts, ni de publier une annonce légale, ni de constituer un capital social. Il lui suffit de remplir un formulaire en ligne ou de déposer un dossier au guichet unique de formalités des entreprises.
  • Le fonctionnement simple : l’entrepreneur individuel n’a pas d’associés, ni d’actionnaires, ni d’obligations légales liées à la gestion d’une société. Il prend seul toutes les décisions concernant son entreprise, et il en a la pleine maîtrise.
  • La fiscalité avantageuse : l’entrepreneur individuel est imposé à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie correspondant à son activité (BIC, BNC, etc.). Il peut opter pour le régime de la micro-entreprise, qui lui permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire sur son chiffre d’affaires, et de simplifier ses déclarations fiscales et sociales. Il peut aussi choisir le régime du réel, qui lui permet de déduire ses charges réelles de son bénéfice imposable.
  • La flexibilité : l’entrepreneur individuel n’a pas de limite de chiffre d’affaires, sauf s’il opte pour le régime de la micro-entreprise. Il peut donc développer son activité comme il le souhaite, sans se soucier d’un plafond. Il peut aussi changer facilement de régime fiscal ou social, ou de forme juridique, en fonction de l’évolution de son entreprise.

Se renseigner et formuler son projet

Evaluer l’idée et étudier le marché

Avant de se lancer tête baissée dans l’aventure entrepreneuriale, s’assurer de la viabilité de son idée et de son potentiel sur le marché est crucial. Celui-ci doit combler un vide, se démarquer de la concurrence et promettre une certaine rentabilité. Réaliser une étude de marché est donc une étape indispensable, où l’on se concentre sur la collecte et l’analyse des données relatives au secteur, à la demande, à l’offre, aux environnements et aux tendances en cours.

Cette phase de recherche aide à sculpter son offre, peaufiner son positionnement, élaborer sa tactique de vente et anticiper les finances.

Se renseigner sur les aides et accompagnements disponibles

Créer sa boîte solo ne signifie pas naviguer à vue et sans soutien. Un écosystème riche d’accompagnateurs existe pour épauler les entrepreneurs à chaque état d’avancement de leur projet, de la germination de leur idée jusqu’au grand saut dans l’arène du marché. Que ce soit en termes de conseil, formation, soutien financier, prêts d’honneur, mentorat ou parrainage, nombreux sont les alliés sur ce chemin.

Les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise individuelle tels que les chambres de commerce et d’industrie (CCI), les chambres des métiers, les boutiques de gestion (BGE), le réseau Entreprendre, France Initiative, l’ADIE, et l’association AIDER 73 dédiée aux personnes en situation de handicap, figurent parmi les acteurs incontournables. Il est altament recommandé de se renseigner sur les dispositifs disponibles dans sa région, et d’opter pour ceux qui s’alignent parfaitement avec ses aspirations et son profil.

Les démarches administratives de création

Choisir son statut juridique et son régime fiscal

L’entrepreneur individuel doit choisir le statut juridique et le régime fiscal qui correspondent le mieux à son activité, à ses revenus, et à sa situation personnelle. Il existe deux options principales : l’entreprise individuelle classique (EI) et l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL).

L’EI est le statut le plus simple, mais il implique que l’entrepreneur engage son patrimoine personnel en cas de dettes. L’EIRL permet de protéger son patrimoine personnel en affectant un patrimoine professionnel à son activité.

L’entrepreneur individuel doit également choisir son régime fiscal, qui détermine le mode de calcul et de paiement de son impôt sur le revenu. Il peut opter pour le régime de la micro-entreprise, qui offre des avantages fiscaux et sociaux, mais qui impose des limites de chiffre d’affaires. Il peut aussi opter pour le régime du réel, qui lui permet de déduire ses charges réelles, mais qui nécessite une comptabilité plus rigoureuse.

La rédaction des documents nécessaires

Pour créer son entreprise individuelle, l’entrepreneur individuel doit rédiger et fournil les documents suivants :

  • Un formulaire de déclaration de création d’entreprise individuelle (cerfa n° 15253*01), qui contient les informations relatives à l’identité de l’entrepreneur, à son activité, à son régime fiscal et social, et à son établissement
  • Une copie de sa pièce d’identité en cours de validité, ou un extrait d’acte de naissance de moins de 3 mois
  • Une attestation de filiation ou un livret de famille, si le nom de l’entrepreneur est différent de celui figurant sur sa pièce d’identité
  • Une déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation, qui atteste que l’entrepreneur n’est pas frappé d’une interdiction de gérer ou d’une incapacité commerciale, et qui précise son nom, son prénom, sa date et son lieu de naissance, et son adresse
  • Une attestation de délivrance de l’information donnée au conjoint commun en biens (cerfa n° 15254*01), qui certifie que l’entrepreneur a informé son conjoint des conséquences sur les biens communs des dettes contractées dans l’exercice de sa profession
  • Une déclaration d’affectation du patrimoine (cerfa n° 15268*01), si l’entrepreneur opte pour le statut d’EIRL, qui permet de séparer son patrimoine personnel de son patrimoine professionnel

Le dépôt du dossier de création au CFE compétent

Une fois les documents rédigés, l’entrepreneur individuel doit déposer son dossier de création au centre de formalités des entreprises (CFE) compétent, qui se charge de transmettre les informations aux différents organismes concernés (impôts, Urssaf, Insee, etc.). Le CFE compétent dépend de la nature de l’activité exercée. Par exemple, si l’activité est commerciale, il s’agit de la chambre de commerce et d’industrie (CCI).

Si l’activité est artisanale, il s’agit de la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA). Le dépôt du dossier peut se faire en ligne, sur le site [guichet-entreprises.fr] ou en personne, au CFE le plus proche Le CFE délivre un récépissé de dépôt de dossier, qui atteste que la demande de création a été enregistrée. Il envoie ensuite un extrait d’immatriculation au répertoire des entreprises et des établissements (Sirene), qui contient le numéro Siren de l’entreprise, ainsi que le code APE correspondant à son activité

Les formalités post-création

Ouvrir un compte bancaire professionnel

Après le grand saut dans l’entrepreneuriat, vient le moment crucial d’ouvrir un compte bancaire dédié à votre flamboyante activité. Ce petit bijou de compte vous facilitera la vie en séparant clairement vos achats perso de ceux de l’empire que vous êtes en train de bâtir, et simplifiera grandement vos aventures comptables et fiscales.

Si vous flirtez avec le statut d’EIRL, ou si votre CA commence à ressembler à un petit trésor de pirate (aka dépasse les 10 000 € pendant deux années de suite), le législateur vous fait signe : ce compte pro devient votre nouveau meilleur ami obligatoire. Pour tous les autres, c’est pas écrit dans le marbre, mais franchement, c’est trop recommandé. À vous de jouer pour choisir la banque qui aura le privilège de vous compter parmi ses clients en comparant les offres avec amour et intelligence.

Préparez votre plus beau sourire pour la banque en rassemblant : une pièce d’identité, un justificatif de domicile, un extrait d’immatriculation au Sirene, et un relevé d’identité bancaire (RIB) personnalisé.

Assurer sa nouvelle activité est obligatoire dans certains cas

Avant de plonger tête première dans le grand bain entrepreneurial, pensez à vous munir de la bouée de sauvetage appropriée : l’assurance. Que vous soyez un artiste du tatouage ou un as du code, s’assurer, c’est un peu comme mettre un casque avant de monter sur un vélo. Il existe un arc-en-ciel de choix selon votre activité, votre structure juridique et votre régime fiscal.

L’assurance responsabilité civile professionnelle, c’est le minimum syndical pour ne pas finir sur les rotules si jamais les choses tournent mal avec un client. Il y a aussi l’assurance multirisque professionnelle pour les plus prudents qui tiennent à leurs locaux comme à la prunelle de leurs yeux. Pour dénicher la perle rare des assurances, demandez conseil aux grands sages des organismes professionnels, des chambres consulaires ou des compagnies d’assurance.

S’inscrire à la Chambre de Commerce et d’Industrie ou à la Chambre des Métiers

En dernier lieu, mais non des moindres, l’inscription à la chambre consulaire. Commerçant ou artisan, c’est le moment de rallier votre tribu en vous inscrivant respectivement à la CCI ou à la CMA. C’est un peu comme prendre votre carte de membre dans le club très privé des entrepreneurs.

L’inscription ne vous coûtera pas un sou si vous êtes en micro-entreprise. Sinon, préparez-vous à contribuer à la cagnotte selon les règles établies par chaque chambre. En retour, vous obtiendrez accès à un monde enchanté de formations, de conseils et de mises en relation qui feront de vous, si ce n’est pas déjà le cas, un entrepreneur absolument irrésistible.

Les aspects financiers et comptables

La gestion de la comptabilité

L’entrepreneur individuel doit tenir une comptabilité adaptée à son activité, à son régime fiscal, et à son statut juridique. Il existe deux types de comptabilité: la comptabilité de trésorerie et la comptabilité d’engagement. La comptabilité de trésorerie consiste à enregistrer les recettes et les dépenses au moment où elles sont effectivement encaissées ou décaissées.

La comptabilité d’engagement consiste à enregistrer les recettes et les dépenses au moment où elles sont constatées, c’est-à-dire au moment où elles sont facturées ou engagées. L’entrepreneur individuel qui opte pour le régime de la micro-entreprise peut tenir une comptabilité de trésorerie simplifiée, qui se limite à un livre des recettes et un registre des achats. L’entrepreneur individuel qui opte pour le régime du réel doit tenir une comptabilité d’engagement complète, qui comprend un livre-journal, un grand-livre, un bilan, un compte de résultat, et des annexes.

L’entrepreneur individuel peut tenir lui-même sa comptabilité, ou faire appel à un expert-comptable, qui pourra l’accompagner dans la gestion de son entreprise, la réalisation de ses déclarations fiscales et sociales, et l’optimisation de sa situation financière.

Les implications fiscales

L’entrepreneur individuel est soumis à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie correspondant à son activité (BIC, BNC, etc.). Il peut opter pour le régime de la micro-entreprise, qui lui permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire sur son chiffre d’affaires, et de simplifier ses déclarations fiscales et sociales. Il peut aussi opter pour le régime du réel, qui lui permet de déduire ses charges réelles de son bénéfice imposable.

L’entrepreneur individuel doit déclarer son chiffre d’affaires ou son bénéfice sur sa déclaration de revenus annuelle, et payer son impôt sur le revenu selon le mode de paiement de son choix (prélèvement à la source, mensualisation, tiers provisionnel, etc.). L’entrepreneur individuel peut également opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, qui consiste à payer son impôt sur le revenu en même temps que ses cotisations sociales, sur la base d’un pourcentage de son chiffre d’affaires.

Les obligations sociales

L’entrepreneur individuel doit cotiser aux régimes sociaux obligatoires, qui lui ouvrent des droits à la protection sociale (maladie, maternité, retraite, etc.). Il doit s’affilier à l’Urssaf, qui est l’organisme chargé de collecter ses cotisations sociales.

Le montant des cotisations sociales dépend du régime fiscal choisi par l’entrepreneur individuel. S’il opte pour le régime de la micro-entreprise, il doit payer des cotisations sociales proportionnelles à son chiffre d’affaires, selon un taux forfaitaire. S’il opte pour le régime du réel, il doit payer des cotisations sociales calculées sur la base de son bénéfice réel, selon un taux variable.

L’entrepreneur individuel doit déclarer et payer ses cotisations sociales selon la périodicité de son choix (mensuelle ou trimestrielle), et selon le mode de paiement de son choix (en ligne, par chèque, par prélèvement automatique, etc.). L’entrepreneur individuel peut également bénéficier d’aides et d’exonérations de cotisations sociales, sous certaines conditions de revenu, de statut, ou de situation.

La protection du patrimoine personnel de l’entrepreneur

La déclaration d’insaisissabilité

Face au risque abyssal que représente la responsabilité illimitée de l’entrepreneur, qui peut se voir forcé de piocher dans son patrimoine personnel pour éponger les dettes de son entreprise, la déclaration d’insaisissabilité émerge comme une bouée de sauvetage. Cette approche juridique astucieuse met à l’abri les biens immobiliers non affectés à son activité professionnelle, mettant ainsi un mur entre les créanciers excités et votre lit douillet, excepté votre résidence principale déjà blindée de droit depuis 2015.

Effectuée devant un notaire, qui gravera dans le marbre la nature intouchable de vos possessions, cette déclaration exige une description surgical de chaque bien et une promesse sur l’honneur qu’ils resteront hors des griffes de votre activité professionnelle. À noter, elle joue uniquement le rôle de garde du corps pour les dettes postérieures à son enregistrement et ne vous exempte pas de la chasse aux règlements de vos créanciers.

Les assurances professionnelles

Parallèlement, se draper dans le bouclier des assurances professionnelles offre une tranquillité d’esprit non négligeable. Ces polices d’assurance jouent le rôle de gardiennes, veillant à ce que les accidents de parcours professionnels ne se transforment pas en avalanches détruisant votre patrimoine personnel. Des incontournables comme l’assurance responsabilité civile professionnelle, qui intervient pour réparer les pots cassés auprès des tiers, aux plus optionnelles mais tout aussi salvatrices assurances, telles que la multirisque professionnelle. Cette dernière étant une véritable panoplie de protection couvrant des risques divers allant de vos murs vénérables à vos données électroniques essentielles.

Pour l’entrepreneur en quête de tranquillité, il est crucial de faire le tour des compagnies d’assurance, armé de patience et d’acuité, pour épouser l’offre taillée sur mesure pour sa venture, en gardant l’œil sur le rapport couverture / coût, adéquatement aligné avec le volume d’affaires et le spectre de risques de l’activité.

Les premiers pas après la création

Développer sa stratégie commerciale

Après avoir lancé son entreprise, l’entrepreneur se trouve face à un défi crucial : élaborer sa stratégie commerciale. Cela implique toute une série d’actions ciblées visant à booster ses ventes. Au cœur de cette stratégie, quatre pilastres se distinguent : le produit, le prix, la distribution et la promotion.

Il est primordial pour l’entrepreneur de définir minutieusement son offre. Il doit mettre en avant les caractéristiques uniques, les avantages et la valeur ajoutée de son produit ou service. Le choix du prix se fait en équilibrant minutieusement les coûts, la marge souhaitée, les prix pratiqués par la concurrence et la demande du marché. Concernant la distribution, sélectionner ses canaux de vente (boutique physique, e-commerce, réseaux sociaux, etc.) devient une décision stratégique.

Enfin, élaborer un plan de communication efficace est essentiel. Il consiste à déterminer comment se faire connaître du public, attirer de nouveaux clients et les fidéliser grâce à des actions de publicité, des relations presse, du marketing direct et d’autres outils promotionnels.

Mettre en place une communication efficace

La communication occupe une place de choix dans la stratégie commerciale, car elle permet à l’entrepreneur de se différencier, de construire une image de marque forte, d’augmenter sa visibilité, d’éveiller l’intérêt et enfin, de stimuler l’achat. Pour y parvenir, respecter les étapes suivantes est crucial :

  • Identifier sa cible, en détaillant le profil, les besoins et les attentes de ses futurs clients.
  • Définir son message, en ajustant le contenu, le ton et le style de sa communication en fonction de son offre unique et de son positionnement sur le marché.
  • Choisir ses supports de communication, en sélectionnant les outils (brochures, flyers, cartes de visite, site web, blog, newsletter, réseaux sociaux, etc.) et les médias les mieux adaptés pour diffuser son message.
  • Évaluer son budget communication, en calculant le montant à allouer à ces efforts en fonction des ressources disponibles et des objectifs visés.
  • Mesurer l’impact de sa communication, en analysant les résultats obtenus en termes de notoriété, de visibilité, de génération de trafic, d’acquisition de contacts et d’augmentation des ventes.

Conclusion

L’entreprise individuelle est une forme juridique simple et avantageuse pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Elle vous permet de créer et de gérer votre activité en toute liberté, tout en bénéficiant d’une fiscalité et d’une comptabilité adaptées à votre situation.

Mais elle comporte aussi des risques, notamment la responsabilité illimitée, qui peut mettre en péril votre patrimoine personnel. Il est donc important de bien se renseigner, de se faire accompagner, et de se protéger avant de se lancer. Si vous avez envie de créer votre entreprise individuelle, n’hésitez pas à suivre les étapes que nous avons détaillées dans cet article, et à contacter les organismes compétents pour vous aider dans vos démarches.

Nous vous souhaitons une belle réussite dans votre projet !

FAQ

Quelles sont les conditions pour créer une entreprise individuelle ?

Pour créer une entreprise individuelle, il faut remplir les conditions suivantes :

  • Avoir la capacité commerciale, c’est-à-dire être majeur et ne pas être frappé d’incapacité .
  • Répondre aux conditions de nationalité, c’est-à-dire être français, ressortissant de l’Union européenne ou titulaire d’un titre de séjour autorisant l’exercice d’une activité professionnelle .
  • Ne pas exercer une activité incompatible avec le statut d’entrepreneur individuel, comme certaines professions réglementées ou libérales .
  • Fournir les documents nécessaires à l’immatriculation de l’entreprise, comme le justificatif de domiciliation, la déclaration sur l’honneur de non-condamnation et la copie de la pièce d’identité .

Quel est le coût d’une entreprise individuelle ?

Le coût d’une entreprise individuelle dépend de son activité et du régime choisi. Selon les sources consultées , voici les frais à prévoir :

  • Activité libérale : l’immatriculation à l’URSSAF est gratuite ;
  • Activité commerciale : l’immatriculation au RCS coûte 25,34 € ;
  • Activité artisanale : l’immatriculation au répertoire des métiers coûte 45 € ;
  • Micro-entreprise : l’immatriculation au RCS ou au RM est gratuite .

Quel est le meilleur statut pour une entreprise individuelle ?

Le meilleur statut pour une entreprise individuelle dépend de plusieurs facteurs, tels que le chiffre d’affaires, le régime fiscal, la responsabilité et le formalisme. Selon les sources consultées , le statut de micro-entreprise est souvent recommandé pour tester un projet à moindre frais, car il offre des avantages en termes de simplicité, de coût et de fiscalité.

Toutefois, il présente aussi des inconvénients, comme des plafonds de chiffre d’affaires, une responsabilité illimitée et une impossibilité de déduire les charges. D’autres statuts, comme l’EIRL, l’EURL ou la SASU, peuvent être plus adaptés si l’on souhaite protéger son patrimoine personnel, bénéficier d’un régime social plus avantageux ou avoir plus de flexibilité statutaire.

Comment faire pour avoir une entreprise individuelle ?

Pour avoir une entreprise individuelle, il faut suivre ces étapes :

  • Choisir son régime fiscal : micro-entreprise, réel simplifié ou réel normal.
  • Immatriculer son entreprise auprès du guichet unique en ligne, en fournissant les documents nécessaires selon son activité.
  • Ouvrir un compte bancaire dédié à son activité professionnelle.
  • Respecter les obligations comptables, sociales et fiscales liées à son statut.