Blog

Quitter le salariat pour l’entrepreneuriat : mode d’emploi !

salarié devient entrepreneur
création d'entreprise

Quitter le salariat pour l’entrepreneuriat : mode d’emploi !

Main picture

Quitter le salariat pour l’entrepreneuriat : mode d’emploi !

Vous rêvez de devenir votre propre patron, de créer votre entreprise et de vivre de votre passion ? Vous en avez assez de subir les contraintes du salariat, de dépendre d’un supérieur hiérarchique et de ne pas vous épanouir dans votre travail ?

Vous n’êtes pas seul dans ce cas. De plus en plus de personnes franchissent le pas et quittent le salariat pour l’entrepreneuriat.

Mais comment faire ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ce changement de vie ?

Cet article vous donne le mode d’emploi pour réussir votre transition professionnelle.

Dans ce guide, nous allons vous présenter les différentes étapes pour passer du salariat à l’entrepreneuriat. Nous allons vous aider à évaluer votre préparation à l’entrepreneuriat, à concrétiser votre projet, à minimiser les risques et à profiter des opportunités.

Nous allons également vous donner des conseils pratiques, des témoignages d’entrepreneurs et des ressources utiles pour vous accompagner dans votre aventure entrepreneuriale. Que vous souhaitiez créer une micro entreprise, une franchise, une start-up ou une activité indépendante, vous trouverez dans cet article toutes les informations dont vous avez besoin pour quitter le salariat et devenir entrepreneur.

Évaluer votre préparation à l’entrepreneuriat

Avant de quitter le salariat pour l’entrepreneuriat, il est essentiel de faire le point sur votre situation personnelle et professionnelle. Vous devez vous assurer que vous avez les bonnes motivations, les bonnes compétences et les bonnes ressources pour réussir votre projet. Voici les trois étapes à suivre pour évaluer votre préparation à l’entrepreneuriat.

Comprendre vos motivations à quitter le salariat

Quelles sont les raisons qui vous poussent à vouloir devenir entrepreneur ? Est-ce par envie ou par nécessité ? Est-ce pour réaliser un rêve, exprimer votre créativité, avoir plus de liberté, gagner plus d’argent, changer le monde ou autre chose ?

Commencez par clarifier vos motivations, car elles vont influencer votre choix de projet, votre stratégie, votre niveau d’engagement et votre satisfaction. Vos motivations doivent être positives, réalistes et cohérentes avec vos valeurs et vos aspirations.

Si vous quittez le salariat par dépit, par frustration ou par peur, vous risquez de vous décourager rapidement face aux difficultés de l’entrepreneuriat. Il faut donc être sûr que vous avez une véritable envie d’entreprendre et pas seulement une envie de fuir le salariat.

Auto-évaluation : êtes-vous prêt pour le grand saut ?

Quitter le salariat pour l’entrepreneuriat implique de nombreux changements dans votre vie. Vous allez devoir renoncer à la sécurité de l’emploi, à la couverture sociale, aux horaires fixes, et aux congés payés !

Vous allez devoir assumer des responsabilités, prendre des risques, gérer des incertitudes, faire face à la concurrence, tout en développant des compétences, en vous formant en permanence, et en vous adaptant sans cesse aux besoins du marché.

Bref, vous allez devoir sortir de votre zone de confort et relever des défis. Êtes-vous prêt à faire ce saut dans l’inconnu ? Pour le savoir, vous pouvez faire un bilan de vos forces et de vos faiblesses, de vos atouts et de vos freins, de vos ressources et de vos besoins. Vous pouvez également vous appuyer sur des outils d’auto-évaluation, comme le test de l’envie d’entreprendre, le test du profil entrepreneurial ou le test du potentiel entrepreneurial.

Ces tests vous permettront de mesurer votre aptitude à entreprendre, votre motivation, votre confiance en vous, votre capacité à innover, à gérer, à vendre. Ils vous aideront à identifier vos points forts et vos points à améliorer, ainsi que les actions à mettre en place pour vous préparer au mieux à l’entrepreneuriat.

Les compétences clés pour réussir en tant qu’entrepreneur

Pour quitter le salariat et devenir entrepreneur, il ne suffit pas d’avoir une bonne idée ou un bon produit. Il faut aussi avoir les compétences nécessaires pour créer, développer et pérenniser votre activité.

Ces compétences sont de plusieurs ordres : techniques, commerciales, managériales, financières, juridiques… Elles dépendent aussi du type d’entreprise que vous souhaitez créer, du secteur d’activité, et du marché.

Il est donc important de faire un état des lieux de vos compétences actuelles et de celles que vous devez acquérir ou renforcer. Vous pouvez vous former, vous faire accompagner, vous entourer de partenaires, ou même sous-traiter certaines tâches. L’essentiel est de ne pas négliger cet aspect, car il peut faire la différence entre le succès et l’échec de votre projet.

Vous trouverez sur internet de nombreuses ressources pour vous former à l’entrepreneuriat, comme des MOOCs, des podcasts, des blogs, des livres…

Concrétiser votre transition vers l’entrepreneuriat

Vous avez évalué votre préparation à l’entrepreneuriat et vous vous sentez prêt à quitter le salariat. Il est temps de passer à l’action et de concrétiser votre projet.

Pour cela, vous allez devoir suivre quatre étapes essentielles : la planification, les démarches administratives et légales, le business plan et le financement, et la mise en réseau. Voici comment les réaliser avec succès.

La planification : de l’idée au projet d’entreprise

Commençons par la première étape : il s’agit de transformer votre idée en un projet d’entreprise viable et rentable. Pour cela, vous devez définir clairement votre offre, votre cible, votre positionnement, votre stratégie, et vos objectifs.

Vous devez également réaliser une étude de marché pour valider la demande, analyser la concurrence, identifier les opportunités et les menaces, etc. Vous pouvez vous appuyer sur des outils comme le lean canvas, le business model canvas ou le value proposition canvas pour structurer votre réflexion et synthétiser les éléments clés de votre projet. Vous pouvez aussi tester votre idée auprès de vos futurs clients, en leur proposant un prototype, un sondage, ou une landing page.

L’objectif est de recueillir un maximum de feedbacks et de données pour ajuster votre offre et la rendre la plus adaptée possible aux besoins du marché.

Les démarches administratives et légales de la création d’entreprise

La deuxième étape implique d’effectuer les démarches administratives et légales nécessaires pour créer votre entreprise. Il vous faut choisir le statut juridique le plus adapté à votre activité, à votre situation personnelle et à vos objectifs.

Il existe plusieurs formes juridiques possibles, comme la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, la société à responsabilité limitée (SARL), la société par actions simplifiée (SAS), etc. Chaque statut a ses avantages et ses inconvénients, en termes de fiscalité, de responsabilité, de régime social et de formalités. Vous devez donc vous renseigner sur les caractéristiques de chaque statut et les comparer pour faire le bon choix.

Vous pouvez consulter des guides en ligne, des experts-comptables, des avocats, ou encore des chambres de commerce. Une fois le statut choisi, il faudra rédiger les statuts de votre entreprise, déposer le capital social, publier une annonce légale, remplir le formulaire de déclaration de création d’entreprise et l’envoyer au centre de formalités des entreprises (CFE) compétent. Vous recevrez ensuite votre extrait Kbis, qui atteste de l’existence juridique de votre entreprise, ainsi que vos numéros d’identification (SIREN, SIRET, code APE, numéro de TVA intracommunautaire, etc.).

Établir un business plan solide et rechercher un financement

La troisième étape consiste à établir un business plan solide et à rechercher un financement pour votre projet. Le business plan est un document qui présente de manière détaillée votre projet, votre marché, votre stratégie, et vos prévisions financières. Il sert à convaincre des partenaires financiers, comme des banques, des investisseurs, ou des organismes publics, de vous accorder un prêt.

Le business plan doit être clair, précis, cohérent et professionnel. Il doit mettre en valeur les atouts de votre projet, les opportunités du marché, ainsi que votre potentiel de rentabilité.

Vous pouvez vous aider de modèles de business plan en ligne, de logiciels de création de business plan, de conseils d’experts, etc. Pour financer votre projet, vous pouvez recourir à différentes sources de financement, comme l’apport personnel, le prêt bancaire, le crowdfunding, le love money, les aides publiques, les subventions, les concours, les fonds d’investissement…

Vous devez évaluer vos besoins de financement, identifier les sources les plus adaptées à votre projet, préparer un dossier solide et négocier les meilleures conditions.

La mise en réseau : s’entourer des bons partenaires

La quatrième étape consiste à vous mettre en réseau et à vous entourer des bons partenaires pour développer votre activité. L’entrepreneuriat est un parcours semé d’embûches, qui nécessite de ne pas rester isolé.

Vous avez besoin de conseils, de soutien, de contacts, et de visibilité. Pour cela, vous pouvez rejoindre des réseaux d’entrepreneurs, comme des associations, des clubs, des incubateurs, des accélérateurs, ou des espaces de coworking. Vous pouvez aussi participer à des événements, comme des salons, des conférences, des ateliers, des formations, et des concours.

Vous pouvez également utiliser des plateformes en ligne, comme des réseaux sociaux, des forums, des blogs, des podcasts, etc. L’objectif est de créer des relations de qualité avec des personnes qui peuvent vous apporter de la valeur, comme des mentors, des coachs, des experts, des clients, des fournisseurs, des partenaires, des prescripteurs. Vous devez être actif, curieux, ouvert, généreux et professionnel dans votre mise en réseau.

Il est essentiel d’avoir un discours clair et percutant pour présenter votre projet et susciter l’intérêt.

Stratégies pour minimiser les risques lors de votre transition

Quitter le salariat pour l’entrepreneuriat est une décision qui comporte des risques, tant sur le plan financier que personnel. Vous pouvez perdre votre revenu stable, votre protection sociale, et même votre équilibre de vie. Vous pouvez aussi rencontrer des difficultés pour lancer votre activité, trouver des clients, gérer votre trésorerie, et faire face à la concurrence.

Pour réduire ces risques, il existe plusieurs stratégies possibles, qui vous permettent de quitter progressivement votre emploi salarié et de créer votre entreprise en toute sécurité. Voici les six options que vous pouvez envisager, ainsi que les aides financières et les accompagnements disponibles pour les nouveaux entrepreneurs.

Option n°1 : cumuler emploi salarié et entreprise

Cette option consiste à garder votre emploi salarié tout en créant votre entreprise en parallèle. Cela vous permet de conserver votre salaire, votre couverture sociale, et vos droits au chômage, tout en testant votre projet et en développant votre chiffre d’affaires. Cependant, cette solution implique aussi de travailler beaucoup plus, de gérer deux activités différentes, et de respecter les obligations légales et fiscales de votre entreprise..

Vous devez donc être prêt à faire des sacrifices, à vous organiser efficacement, à respecter la clause d’exclusivité ou de non-concurrence de votre contrat de travail. Vous devez aussi choisir un statut juridique adapté à votre situation, comme la micro-entreprise, qui vous permet de bénéficier d’un régime fiscal et social simplifié.

Option n°2 : prendre un congé pour création d’entreprise

Vous pouvez demander à votre employeur un congé pour création d’entreprise, qui vous permet de suspendre votre contrat de travail pendant un an, renouvelable une fois, pour vous consacrer à votre projet. C’est une solution qui vous permet de garder votre poste, votre ancienneté, vos droits à la retraite, etc., tout en disposant de plus de temps et de liberté pour créer votre entreprise. Cependant, cette option implique aussi de renoncer à votre rémunération et autres avantages pendant la durée du congé.

Vous devez donc avoir des économies suffisantes, un budget prévisionnel, et un plan de financement. Vous devez aussi respecter les conditions et les formalités pour bénéficier de ce congé, comme avoir au moins deux ans d’ancienneté dans votre entreprise, adresser une demande écrite à votre employeur au moins deux mois avant le début du congé, et justifier de la création effective de votre entreprise.

Option n°3 : passer à temps partiel pour créer son entreprise

Cette solution consiste à demander à votre employeur de réduire votre temps de travail pour vous consacrer à votre projet. C’est une option qui vous permet de garder une partie de votre salaire, de votre protection sociale, et de vos droits au chômage, tout en ayant plus de flexibilité et de disponibilité pour créer votre entreprise individuelle. Cependant, cela implique aussi de diminuer vos revenus, de gérer deux activités simultanément, de respecter les obligations légales et fiscales de votre entreprise, etc.

Vous devez donc être capable de vous adapter, de vous organiser, de respecter la clause d’exclusivité ou de non-concurrence de votre contrat de travail, etc. Vous devez aussi choisir un statut juridique compatible avec votre situation, comme la micro-entreprise, qui vous permet de bénéficier d’un régime fiscal et social avantageux.

Option n°4 : négocier une rupture conventionnelle

Cette option consiste à demander à votre employeur de rompre votre contrat de travail d’un commun accord. C’est une solution qui vous permet de quitter votre emploi en toute sérénité, de percevoir une indemnité de rupture, de bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), etc., tout en vous libérant du temps et des contraintes pour créer votre entreprise.

Cependant, cette option implique aussi de perdre votre poste, votre ancienneté, votre protection sociale, etc., et de vous engager dans un processus de négociation avec votre employeur, qui peut accepter ou refuser votre demande. Vous devez donc être sûr de votre choix, avoir un projet bien ficelé, un plan de financement, etc. Vous devez aussi respecter les conditions et les formalités pour bénéficier de cette rupture, comme avoir au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise, signer une convention de rupture, respecter un délai de rétractation, etc.

Option n°5 : démissionner pour créer son entreprise

Cette option implique de dire adieu à votre poste actuel pour plonger à pieds joints dans votre projet entrepreneurial. C’est la route vers la liberté : partir de votre emploi sur-le-champ, sans attendre l’approbation de votre patron tout en ayant la chance de bénéficier de l’allocation d’aide à la création ou à la reprise d’entreprise (ARCE), qui vous octroie 45% de vos droits au chômage restants.

Attention, c’est aussi choisir de se passer de la sécurité de votre emploi, de votre ancienneté, de votre couverture sociale, et de bien d’autres avantages. Vous vous lancez dans le grand bain de l’entrepreneuriat sans bouée de sauvetage. Il vous faut donc être prêt à faire face aux risques, avoir un pécule de côté, un projet solide, un business plan béton. Il est crucial de respecter toutes les conditions et les formalités nécessaires pour pouvoir prétendre à l’ARCE, comme un projet sérieux et viable, et être soutenu par une structure d’accompagnement.

Option n°6 : abandonner son poste ou être licencié

D’un autre côté, quitter votre emploi de façon involontaire, soit par un abandon de poste, soit par un licenciement pour faute, vous jette dans l’arène sans délai ni indemnité de rupture, sans chômage… Mais avec une possibilité de toucher l’allocation de solidarité spécifique (ASS), soit 16,89 euros par jour.

Mais voilà, c’est aussi dire adieu à votre poste, votre réputation, et plonger dans les affres de l’entrepreneuriat dans un état de vulnérabilité aiguë. Vous devez avoir pleinement conscience des risques, avoir un projet solide, et un minimum de financement.

Les aides financières et accompagnements disponibles pour les nouveaux entrepreneurs

Quelle que soit la voie choisie pour quitter le confort du salariat et vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale, un éventail d’aides financières et d’accompagnements se présente à vous. Subventions, prêts, allègements fiscaux… Les possibilités sont diverses et variées.

Ces aides proviennent de sources variées comme l’État, les collectivités, ou encore les réseaux dédiés à l’accompagnement entrepreneurial. Parmi les options, vous trouverez :

  • L’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE), offrant une exonération partielle des charges sociales.
  • Le prêt à la création d’entreprise (PCE), pour un financement allant de 2 000 à 7 000 euros, proposé par Bpifrance.
  • Le dispositif Nacre, qui vous aide avec un prêt à taux zéro et un accompagnement personnalisé.
  • L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), qui vous permet de toucher 45% de vos droits au chômage restants.
  • Le fonds de participation, prêt d’honneur sans intérêt.
  • Le microcrédit professionnel, proposé par l’Adie pour les petits financements.
  • Le crédit d’impôt pour la création d’entreprise, réduisant vos impôts de 25% des dépenses engagées.

Cette liste n’est pas exhaustive et dépendra énormément de votre situation, secteur d’activité, et localisation. Des ressources comme l’Agence France Entrepreneur, ou encore les Chambres de Commerce et d’Industrie, sont à votre disposition pour vous aider à y voir plus clair.

En résumé, peu importe votre parcours, des aides et des accompagnements sont là pour vous épauler dans cette transition cruciale vers l’entrepreneuriat. 🦉 Ne les laissez pas passer !

Conclusion

Vous avez envie de transformer votre vie en quittant le salariat pour l’incroyable aventure de l’entrepreneuriat, mais vous êtes perdu ? 😱 La peur de changer, de ne pas être à la hauteur ou encore de choisir le mauvais projet vous paralyse ? Pas de panique !

Grâce à cet article, vous possédez maintenant les clés pour évaluer si vous êtes prêt à sauter le pas de l’entrepreneuriat, savoir comment donner vie à votre projet, comment esquiver les pièges et saisir les opportunités avec brio.

Vous connaissez tous les chemins possibles pour quitter votre job avec sérénité, et devenir un entrepreneur de légende. On espère de tout cœur que nos conseils vous aideront à faire décoller votre projet entrepreneurial. 🚀

Alors, ne laissez plus vos hésitations vous clouer sur place. Plongez dans le grand bain de l’entrepreneuriat ! C’est le pas à faire pour réaliser vos rêves, créer votre empire, vivre de ce qui vous passionne vraiment, et gagner cette précieuse liberté et indépendance. Besoin d’un coup de main supplémentaire, de tuyaux ou simplement d’un soutien moral ? Contactez-nous sans attendre et rejoignez notre accompagnement Archi 360°. 📢

Nous sommes archi motivés à l’idée de vous propulser vers vos ambitions. Bonne route et que le succès soit avec vous dans cette nouvelle aventure pleine de promesses ! 🔥